Chapitre III: Sur un air de déjà vu...

Citation :

"Hummm, une petite grenouille de bénitier, çà vous dirait?"

Citation :

"A toi l'honneur...Montre-nous ce que tu sais faire!!"

La louve eu un rictus. Ce pourrait il que le vieux mâle ai peur de s'en prendre à une servante de Dieu. Et cette idée de la laisser se nourrir la premiere, qu'etait donc un chef qui abandonnait ses priviléges. C'est comme ça qu'on finissais à n'avoir comme pitence que les os des festins.

L'idée de sentir bientôt un male plus jeune sur elle la fit frémir de délice et lui donna de l'allant.

Elle passa devant les portes. L'odeur des femelles humaines la mettait en rage. Elle n'ignorait pas que celles ci le jour ne pensaient qu'a copuler avec leur mâle sous forme Humaine. Elle les haïssait toutes.

Et la soit disante servante de Dieu était sans doute la pire. Epouse du seigneur. Comme si elle ne savait pas que le christos avait un faible pour les maries madeleines et autres pecheresses.

Sa rage se fit plus forte. Elle entra dans la chambre et bondit sur le lit. D'un coup de machoire elle dechiqueta le visage, puis arracha la poitrine, les lacerant tout deux. Cette femme devait redevenir ce qu'il convenait d'être à une humaine. Un simple bout de viande.

Puis elle glissa son visage entre ses cuisses et arracha toute trace de féminitée chez elle, tirant les entrailles, s'acharnant sur la peau. Les deux mâles ne verraient d'elle qu'un corps sanguinolent.

La louve se demanda si le vieux mâle n'avait pas choisit celle ci car les autres humaines lui etaient plus plaisante. Et dans ce cas, sans doute en serait il de même pour le jeune mâle. Que faisait il de ces journées sous sa forme humaine, laquelle convoit il car si il ne lui avait pas encore fait d'avance c'est qu'une autre le troublait.

Mais elles ne l'emporteraient pas au paradis, c'est elle qui les conduirait toute en enfer. Elle avait oublié les mâles, déchiquetant le corps sans repits, en oubliant de manger,prise dans sa haine et sa frénésie.

Bozz se demande qui Greyarh a choisi comme victime mais ne dit mot et suit ses deux congénères sur les toits et entre avec eux dans l'auberge endormie.

Il hume et regarde les portes et il sait. Il sait celle qu'il franchira la prochaine nuit, si l'envie de festoyer seul le prend.

Le chef de meute envoie la louve en éclaireur et Bozz l'observe ; elle ne lui inspire pas confiance. Il préfère rester en retrait, il n'aime pas se mêler au groupe, il attend son heure.
Ses yeux ne lâchent pas Cara quand elle passe la porte et entre dans la chambre de celle qu'ils ont choisi.

Quelque chose va se passer, il y a une drôle d'odeur en ces lieux. L'odeur de la mort, de la peur mais l'odeur étranges d'ennemis qu'il n'arrive pas à deviner.

Il jette un oeil sur le chef de meute qui semble attendre un signe de Cara.
Quelque chose lui dit qu'il aurait du tuer de son côté pour assouvir son besoin de meurtre et de sang.

Le vieux Loup laisse Cara se donner à coeur joie sur la victime de ce soir. La Louve déchiquète le corps, le sang gicle, les entrailles glissent du ventre ouvert, bientôt, il ne reste qu'un amas imonde et sanguinolent, d'os broyés et de nerfs pendants.

Greyarh a une moue de dégoût. Il est plus précieux dans ses mises à mort, il ne s'acharne jamais ainsi sur sa nourriture. Décidemment, Cara ne lui succèdera pas, elle est bien trop folle pour çà: jamais un chef de meute n'agirait ainsi, aussi inconsidérement.

Son regard se pose sur le grand mâle gris. Dans ses yeux aussi se reflète une certaine cruauté.Lui non plus ne sera pas son successeur.

Pourtant, il est temps...Oui, il le sent, il est temps qu'il désigne un successeur digne de lui, digne de ses années de règne...

Mais ce soir, ce ne sera pas Cara...

Et ce soir, il ne mangera pas. Il se détourne du corps d'Alazaïs. Demain...Oui, demain...

Quel gâchis !

Bozz attend fulminant intérieurement de voir la donzelle se déchainer sur leur proie et en faire de la pâtée pour loups édentés en fin de vie.

Greyarh ne bronche pas et laisse faire. Le loup gris se lève tournant et retournant sur lui même. Il préfère de loin la chasse en solitaire que de suivre cette meute dont il ne se sent pas membre à part entière.

Demain il tuera seul et mangera sans l'aide des autres.

Il laisse Cara à son festin et va vers une autre chambre, résiste à l'appel du meurtre, reniffle sous la porte, griffe légèremnet le bois avant de se reculer, les yeux étincelants.

- la nuit prochaine ce sera toi

Sans attendre il passe devant la chambre où Cara semble se délecter et il fonce par l'escalier d'où ils sont arrivés, et se retrouve dehors.

Il va aller tuer quelques bêtes pour calmer sa faim, en attendant la nuit prochaine.

Une moule et son rocher. C'était en somme la comparaison qu'on pouvait à cet instant faire entre Hildegarde et la gent crustacé. La fillette s'accrochait avec une telle vigueur à son plateau de service qu'on aurait pu se mettre à croire que ce dernier la retenait sur ses jambes de coton.

À peine s'était-elle levée ce matin que la tenancière, d'une rude bourrade, lui avait expressément ordonné de ne pas mettre les pieds à l'étage le temps qu'elle range la pagaille. Elle ne voulait pas de la commis dans ses pattes, disait-elle. Cependant, la fille avait eu le temps de voir une partie du parquet rayé et quelques tâches suspectes aux murs avant de descendre fissa rejoindre son service.

Jusque là planquée derrière le comptoir à remuer bols et tasses d'une main peu assurée, elle finit par s'avancer vers les autres villageois. Bien évidemment, elle avait tout entendu de leur conversation, qui ne laissait plus place au doute. La femme d'hier avait dit vrai. Aussi Hildegarde alla-t-elle se planter devant Alazais, flanquée de son plateau comme un petit soldat tenant contre lui son bouclier.

-Euh.... Vous allez bien madame? Vous voulez un chocolat chaud? Ce que dit le monsieur est vrai, vous pouvez nous aider. Vous avez ma confiance...

Pour la première fois, la fille venait de s'impliquer réellement dans cette sombre histoire.

Il avait couru aussi vite que possible entre les quelques dizaines de pas qui séparaient le fournil de Louise et l'auberge. Bonne comme le pain la boulangère l'avait hébergé contre menus travaux dont le jeune gars s'était acquité volontier.
Mais l'amour du travail bien fait lui avait fait perdre un peu la notion du temps et il eut à peine le temps d'un regard à baptistin lorsqu'il le conduisit pres de la fontaine à sa place habituelle.

Finissant d'arranger sa chemise dans ses braies il fonça vers la porte de l'auberge qu'il poussa d'un geste décidé.

- bonjour la compagnie !! vous allez b… il s'arrêta et haussa les sourcils devant ce qui semblait être une réunion alors que la femme de la veille qui les avait mis en garde était en train de parler.

Apparamment ils n'allaient pas tres bien s'il se fiait aux discussions. Les loups, il avait oublié les loups. Faut dire qu'avec le travail de la Louise, il avait eu la tête ailleurs.
Il passa derrière la femme tout en l'écoutant et alla se poser pres du comptoir. Ainsi donc les loups avaient essayé de tuer quelqu'un et n'y étaient pas arrivés ? mais qui avaient ils essayé de tuer ?

Le jeune meunier de comprenait pas grand-chose à cette histoire de loups et de sorcière et il se promit de fermer la porte à double tour la nuit prochaine.

Les loups sont enragés et bien plus féroces que d’habitude. Un enjeu au sein même de la meute les rendent assez susceptibles… mon petit doigt me dit aussi que cette nuit la meute se scindera, sauf si bien sur vous arrivez à bruler le loup solitaire. Je vous souhaite bonne chance.

Désignez maintenant votre coupable pour le bucher, je ne le redemanderais pas deux fois et ne souffrirez que certains d’entre vous se taisent.

Y'a un loup solitaire … Aimelin essayait de suivre difficilement tout ce qui se disait et regarda l'abbesse qui semblait désigné pour devenir la responsable du groupe. Alazais la meneuse ? ça lui plaisait bien cette idée et il ne se fit pas prier pour suivre l'avis de tous.

- je suis d'accord pour que la belle abbesse soit notre meneuse...


Il lui fit un grand sourire et toussota devant certains regards désaprobateurs. Il s'en fichait il irait se confesser plus tard.
Puis elle avait parlé de désigner quelqu'un pour le bûcher... ça allait pas être facile ce truc là par contre.

Aimelin ouvrait de grands yeux devant le discours emmêlé de l'homme qui avait sans doute décidé de prendre le commandement. Ho lala qu'il était compliqué lui ! surement un de ces nobles qui travaillent de la tête et savent pas manier la fourche.

Il leva la main, mi agacé mi amusé.

- j'crois que nous sommes tous concernés ici non ? il regarda tout le monde.. j'pense pas que quelqu'un le soit pas.. surtout avec ce truc de se faire bouffer par un loup … puis les salvateur, cupidon et les autres, ils ont surement pas besoin de nous pour savoir ce qu'ils doivent faire.

Il pria intérieurement que celui salvateur pense à lui sait on jamais. Il ne connaissait pas cet homme mais il lui faisait un drole d'effet à vouloir tout commander. Pourquoi il voulait savoir qui était la voyante d'abord ? Faudrait pas la voyante qu'elle dise qu'il était un loup on sait jamais … la Louise l'appelait souvent mon p'tit loup… il commença à se gratter le menton, signe de profonde réflexion chez lui..

Il se tourna vers l'abbesse essayant d'arranger ses quelques mèches rebelles.

- m'dame l'abbesse, vous croyez vous qu'la voyane peut nous aider ? et si elle dit qui elle est, les loups vont pas la bouffer avant ?

- Oui, Hildegarde, prépare nous donc qqchose de chaud pour nous éclaircir les idées! Nous avons une décision à prendre!


Rassurée que l’abbesse aille mieux, la fille sourit avant de disparaître à nouveau derrière le comptoir. Elle avait déjà petit déjeuné, aussi, ne servirait-elle que les villageois réunis ici.

- bonjour la compagnie !! vous allez b…

À l’arrivée du meunier, elle sortit sa frimousse par dessus le comptoir, avant de se remettre à la tâche. On eut pu entendre qu’une tasse se brisât au sol. Une balayette vint ranger tout ça, avant de continuer sa tâche.

Les discussion se poursuivirent un moment entre les villageois. Quand enfin elle se montra, Hildegarde portait sur son plateau 5 bols au total. Silencieuse, elle alla distribuer aux villageois leurs chocolats.

-Près de Dragonet, une tasse ornée d’une cuillère d’argent fut posée sur une table.

-Pour Aventurine, une seconde tasse fut déposée, sur une soucoupe en verre.

-Pour Ange Noir, ce fut un chocolat tournoyant encore au fond de la tasse, où une fine couche de mousse flottait sur son dioptre.

-Belphegore reçut dans son chocolat un carré de sucre qui ne tarda pas à se gorger et couler au fond de la tasse.

-Enfin, Alazais se vit offrir un grand bol de chocolat chaud, accompagné d’une poignée de biscuits au beurre.

Hildegarde resta près de cette dernière une fois qu’elle fut servie. Seule une personne n’avait rien reçu.

Le discours du notable était entaché d'erreur, mais au moins il clarifiait la situation telle qu'elle n'avait pas osée le faire... L'abbesse pensait effectivement que l'aide de la Voyante était primordiale, mais doutait du moment ou elle devait se réveler...

Tout à ces pensées, elle observait le manège de la petite Hildegarde, une enfant bien futée malgrès son jeune âge... C'est souvent ce qu'il devenait des orphelins...

HRP : Nous sommes 7 ou 10 à jouer? Les 3 absents n'ont pas de rôles ou certains ne sont absents que le jour?

HRP: Mieux vaut laisser le HRP dans le post HRP, non ..j'en ai compté 7, je sais pas qui sont les 3 autres abscent, ni si ils ont un des rôel, ce qui effectivement change des choses.

Dragonet observa attentivement le manége de la jeune fille, et n'eu pas de difficulté à trouver la personne désigné, ni ce que cela impliqué.

Aprés de nombreuse questions subsistait. Etait elle bien la voyante, où un loup voulant induire en erreur, si elle etait la voyante pouvait elle être une des amoureuses ce qui affecterait son choix, ou pouvait on totalement se fier à elle?

Il attendit de voir des reactions avant de se faire un avis, et notemment celle de la personne désigné.

- je ne sais pas à quoi tu joues. Peut être que tu te prends pour une sorcière ou une voyante ou dieu sait quelle créature, pour sauver ta peau mais moi je n'ai rien à me reprocher et je sais pas mal de choses sur toi également... tu n'es pas l'enfant innocente que les autres croient voir.

Hildegarde tenait contre elle son plateau, les yeux rivés au sol. Elle avait osé. Elle avait presque espéré que cela ne passe que pour un simple oubli. Mais les grandes personnes savent voir certains signes. La commis regrettait déjà. De simple serveuse, la voilà passée à cible idéale.

Le meunier était d’habitude toujours fourré chez la boulangère, « c’était le cas de le dire », comme disait la tavernière. Et jusque là, il ne lui avait jamais adressé la parole. Comme tout le monde. La fille ne savait sur quel pied danser. L’appréhension, la honte, les pleurs, une montée de colère qui aurait du survenir ? La tête baissée, Hildegarde cachait son visage sous ses cheveux en bataille.

-Il ne m’appartient pas de juger les grandes personnes.