Chapitre III: Sur un air de déjà vu...

Une ombre se faufila dans la nuit jusqu’à l’auberge. Un craquement, des cris, des hurlements… l’éternel recommencement.
Elle déposa son sac sur le sol et balaya la salle du regard. Personne… pour le moment ! Elle savait que cette auberge ne tarderait pas à se remplir. Elle en avait fait des villages et avait assisté aux mêmes scènes.
Scènes cruelles, dénuées d’humanité, corps mutilés… c’était cela sa vie, son histoire.
Tout cela ne lui faisait plus rien, mais son rôle était de guider les villageois de ce patelin avant qu’ils ne se fassent décimer par les monstres sanguinaires.

La croiraient-ils ? Cela était moins sur.

Au fil du temps, elle s’était résignée aux regards moqueurs auxquels elle avait du faire face pendant toutes ces années d’errance. Regards qui bien souvent se muaient en détresse et en peur une fois les victimes jonchant les rues des villages.

Une chaise l’attendait. La silhouette ôta sa cape, laissant apercevoir de longs cheveux presque blancs. Ils avaient du être blonds dans le temps. Pourtant elle n’était pas si âgée que ça, mais les frayeurs au cours de sa vie avaient blanchi ses cheveux.
Son visage entre deux âges, était fermé, ses yeux froids, comme sans vie. Elle était mue par une volonté de fer mais ne ressentait plus rien pour ses congénères, ce qui l’aidait dans sa tache. Elle ne s’attachait plus, au moins lorsqu’un villageois mourrait, elle n’en était plus hantée.
Son corps, bien qu’enveloppé dans une robe informe laissant deviner les courbes féminines, démentait la vieillesse présumée de la femme. Son agilité aussi démentait l’apparence.

Elle se laissa choir sur la chaise, un chat bondit sur ses genoux. Elle se mit à lui caresser son pelage l’écoutant ronronner, lorsqu’un cri de terreur retentit dans la nuit.

Première victime de la meute, les villageois se poseraient maintenant beaucoup de question en découvrant le corps atrocement mutilé de la victime des loups garous.

Elle resta ainsi le reste de la nuit et vit le soleil se lever et les premiers signes d’activités réveiller le village endormit.

Montpezat serait, une nouvelle fois, le terrain de chasse des loups garous.

Une voix s’éleva dans l’auberge, voix sans émotion au timbre glacial.

Que la chasse commence !

"Je me levais de bon matin, jour était mie
Je m'en allais tout droit chanter, à l'huis ma mie
Tout aussitôt, qu'elle m'ouie chant….".. tu n'avances pas vite mon âne.. qu'c'en est désespérant … allez yyeep comment j'vais faire moi si tu te traines ..hue hue !! "qu'elle m'ouie chanter, elle a pour moi son huis fermée … Allez lui dire, allez lui demander, si elle a pour moi son huis fermée"

- ben à cet' vitesse baptistin c'est sûr qu'elle aura son huis fermée la boulangère… et c'est ben dommage j'l'aime bien moi la Louise.

Faut dire que la Louise, femme d'un certain âge et âge certain, avait de beaux avantages et n'était pas sauvage, ce qui faisait le bonheur où le malheur parfois, de ceux qui l'approchaient d'un peu trop près.

Son chapeau rabattu sur ses yeux, une veste qui semblait avoir vu passer plus d'un hiver, l'homme soupirait tout en menant sa petite cariole tirée par son âne. Des sacs de farine entreposés à l'arrière indiquaient qu'il se rendait sans doute au marché du village.

- vin diou vivement que les cigales chantent et qu'elles m'accompagnent pendant que tu te traines mon âne..

Tout en roumégant* apres son âne, il pensait que la boulangère allait encore râler de le voir arriver en retard.
Ce n'était pas qu'il arrivait en retard souvent, mais son âne avait tant de mal à démarrer que les premieres lieues se faisaient à une vitesse telle que même une poule pourrait les dépasser sans trop de problème.

Le village se réveillait lentement quand il arriva sur la place où se tenait le fournil de la Louise. Le temps de décharger ses sacs entre deux reproches de la boulangère qui l'houspillait pour qu'il se dépêche, et il se frotta les mains.

- et voila la Louise.. encore quelques sacs pour tes miches cette nuit… il évita le regard noir qu'elle lui lançait et se dirigea vers son âne qu'il tira pres de la fontaine… voila de quoi boire pendant que je vais prendre un peu de repos à l'auberge.

Relevant son chapeau de ses yeux, il entra dans l'auberge. Personne encore, hormis une femme assise à une table. Il la salua et se dirigea vers le comptoir derrière lequel il passa.
Il prit son arme favorite, le chiffon, et commença à nettoyer le comptoir quand un cri le fit sursauter :

Que la chasse commence !

Il leva des yeux grand ouverts vers la femme.

- la chasse ? quelle chasse va commencer ?

_____
* râlant

Ange Noir arriva non loin d'un village apres plusieurs jours de marche, elle decida de s'arreter dans ce village qu'elle vut nommée Montpezat sur un panneau en bois et qui etais tout brenlant.

Recouverte de la tête aux pieds de sa cape noir, elle porter une petite dague sur elle pour se defendre.

Elle arriva dans ce village qui lui parut bien desert, non loin elle vit ce qui lui semblait etre un paysant et une âne deposer plusieurs sacs surment asser lourd tout en voillant une boulangere s'enerver dessus puis elle le vit entrée dans une vielle batisse qui ressembler etrangement a une taverne puis lança un regard de mefiance sur la place et se dirigea ensuite en direction de la taverne, y entra saluat le paysant et la Dame recouverte elle aussi d'une cape..

Bien le bonjour jeune gens, Ange Noir pour vous servire !!

Elle alla s'assoire devant le bar et patienta quelques instant et tout d'un coup elle enttendis un hurlement...

QUE LA CHASSE COMMENCE !

Surprise elle leva la tête et regarda un peu partout, elle se demander d'où venais ce cris mais une chose etais sure c'est qu'elle devait se mefier de tout et tout le monde ici !!

Un nouveau matin se levait sur Montpezat, le fond de l'air était un peu frais mais le soleil pointait.
Aventurine alla à l'auberge pour y déposer les miches de pains qu'elle avait faites la veille.

Elle vit de nouveaux visages. Ils avaient l'air fermés ou suspicieux.
Des petits ventres en plus à nourrir, c'est bon pour la commerce, pensa t'elle.

Juste lorsqu'elle s'apprêta à sortir, une voix résonna dans la pièce : "Que la chasse commence"

La chasse à quoi au juste?
Intriguée, elle fit demi-tour et attendit les commentaires.

BOUM!

-aaaaiich....

La commis au service Hildegarde rangeait les bols dans les placards, invisible de par son accroupissement derrière le comptoir. Au beuglement de Maltea, elle se relève si vite que sa tête heurte le rebord d'un tiroir qu'a ouvert la patronne. Et tandis que cette dernière la foudroie du regard pour sa maladresse, la fillette, d'environ 11 ans, retient son gémissement de douleur.

Saisissant rapidement quelques ustensiles et un plateau, la petite commis repart à travers la salle, entassant des auges vides sur le plateau lourd à ses mains d'enfant. Saluant au passage le livreur de farine, Hildegarde se dirige vers une voyageuse qu'elle n'avait pas vue entrer, ainsi que de la boulangère.

-Bonjour, qu'est ce qu'on vous sert?

En profitant pour reposer son plateau sur une haute chaise, la fille essuie d'un revers de manche son nez qui la chatouille, tout en détaillant la vieille femme qui l'a faite sursauter. Peut-être ses propos avaient-ils un rapport avec les événements de la nuit? Mais Hildegarde n'avait pas encore eu l'occasion d'aller à la pêche aux informations. Elle irait dans l'après midi, avant d'aller au lac.

"En m'allant promener
J'ai trouvé l'eau si claire
Que je m'y suis baignée...."

Belphegore flanait dans la campagne. Il faisait beau, les oiseaux gazouillait, le printemps n'était plus loin, et l'hiver commençait à s'éclipser, et avec lui, les longues nuits glaciales, où les tereurs nocturnes étaient foultitudes.

Trainant son cheval qui aurait bien aimé plonger son nez dans l'herbe verte du chemin, elle vit enfin son village.

Elle avait cheminé toute la journée, et était heureuse de retrouver enfin sa maisonnée.

Elle décida de faire une halte à l'auberge, histoire de passer le bonjour à la tavernière, et de glaner les derniers potins:

"Bonjour la compagnie" lança-t-elle en entrant !!!!

Il n'y avait qu'une femme, dont on ne pourrait dire l'âge, une fillette, le meunier, et deux autres femmes.

Pour toute réponse à sa son salut, quelqu'un lança:

Citation :: Que la chasse commence !

L'abbesse n'avait pas pour habitude de flâner dans les Tavernes... mais elle savait qu'à cette heure, elle y trouverait la boulangère avec qui elle avait à s'entretenir.
En effet, l'archevêque et toute sa suite devaient venir à l'abbaye de Montpezat dans les jours à venir pour en vérifier le bon fonctionnement... Or, l'abbaye ne possédait qu'un four à pain. C'était suffisant pour les qqs sœurs qui vivaient là, d'agriculture et d'élevage, mais un doublement de la population abbatiale nécessitait un coup de main des artisans du village...

Elle entra, saluant au passage la tavernière, les villageois et les voyageurs. Pour toute réponse, elle entendit une phrase qui lui glaça le sang : "Que la chasse commence!"
Déjà, qqs regards inquiets se posèrent sur elle : les ouailles s'attendaient toujours à ce que leur représentant auprès du Seigneur connaissent toutes les réponses! Elle s'approcha de la femme à l'âge indéfini : Expliquez-vous, Dame!

Lorsqu’il était venu dans ces contrées, c’était un médicastre plein de raison, un des plus brillants de son époque, et imperméable à toute influence surnaturelle. Puis à Verreroche, il avait découvert l’existence de ses monstres, et hasard du destin, il s’était pris d’amour et de passion pour cette race damnée, défi ultime pour l’homme de science qu’il était. Au point de se tailler les veines à la mort de l’un d’entre eux par folie et désespoir.

Mais la mort n’avait pas voulu de lui, et il s’était alors plongé dans les écrits mystiques de toute sorte, et il avait tenté d’aller au plus profond de cette connaissance. Ils étaient revenus alors, mais ce qui s’était passé lui paraissait si obscur. Les villageois avaient il gagné, les loups l’avaient il encore laissé pour mort, était il un des leur et se refusait il à l’admettre, il l’ignorait totalement. Il avait du voyager des jours et des jours avant d’arriver ici, car il avait faim et soif.

Son esprit était encore confus, mais pas au point de croire que des villageois accueilleraient en souriant un inconnu hagard et dépenaillé. Il s’arrêta peu avant le village, se lava à la rivière, affuta une pierre pour tailler cette barbe qui enveloppait son menton, nettoya au mieux ses vêtements, puis chercha un travail de journalier. Cela lui donna quelques pièces, il ignora sa faim et s’acheta des habits un peu moins rustre et quelques outils pour proposer ses services dans des fermes, cette fois ci pour soigner des animaux malades. Au bout d’un mois, il avait gagné assez pour porter des vêtements soignés, retrouver une apparence altière, et sa trousses et pharmacopées adéquate,

C’est donc un homme élégant et raffinés, un homme de science, un notable assurément qui entra ce jour là dans l’auberge. Ses souvenirs restaient confus, mais se sentant si parfaitement reposé et sur de lui, il en vint à se demander si il n’avait pas finalement rêvé de tout cela. L’homme de science et de raison revenait progressivement en lui.

Les habitants arrivaient dans l’auberge. Elle n’avait toujours pas quitté sa chaise. Habituée à être un objet de curiosité, son apparence y étant pour beaucoup, elle attendait. Un enfant, un homme, quelques femmes… dont une abbesse qui pourrait prier pour le salut des âmes qui seraient prises dans cette aventure hors du commun. Les habitants devaient tous être présents à l’heure qu’il est.

La question ne tarda pas à être posée et elle décida de s’expliquer. Elle se levait lorsqu’un homme bien de sa personne pénétra dans l’auberge. Ne s’attardant pas elle prit la parole.

La chasse est celle à laquelle sans le savoir vous allez participer, soit en tant que victime soit en tant que bourreau.
Cette nuit un meurtre odieux a été perpétré par une bande sanguinaire. Des humains ? Non ce serait bien trop simple… mais certain parmi vous tous, le savent déjà.
Je suis porteuse d’une mauvaise nouvelle. Beaucoup d’entre vous ne survivrons pas aux jours qui suivront. Je vous conseille d’ailleurs vivement de vous confesser avant que cela ne soit tard. La prière sera votre salut.

Des loups… des loups-garous ont pris possession de votre village. Leur but est de se repaitre de vos chairs. Tremblez car ceux-ci vous ressemblent. Ils ont de la journée une apparence humaine. Par contre de nuit, leurs corps se transforment, des poils hirsutes leur recouvrent le corps. Crocs, queues et oreilles prennent forme. Mais surtout, le gout du sang et de la chair ne cesse de les tourmenter et leur seul salut et d’apaiser leur faim.

Chaque nuit, ils feront une victime. À vous de vous aiguiser l’esprit et de savoir les reconnaître afin de les tuer avant qu’ils ne vous tuent.

Elle ferma les yeux un moment. Un amas de sensation diverses prirent forment en son corps et son esprit.
Ils étaient trois, elle le sentait. Leur force démoniaque était palpable à des kilomètres à la ronde. Le danger s’était plus que rapproché. Elle en connaissait deux, le chef de meute et la femelle. Le troisième loup était particulier et peut être le plus redoutable. Celui-ci n’avait pas de chef ni de clan. Il pouvait tuer seul et laisser ses deux autres compères tuer de leur côté.

Elle sonda les âmes présentes en ce lieu et un rictus fugace se dessina sur ses lèvres. Il y avait dans ces villages, cachés parmi les villageois, une sorcière, une voyante, un salvateur. Deux personnes s’aimant d’une passion peu commune provoquée par la flèche empoissonnée de Cupidon.
Elle se devait de les avertir, c’était son rôle aussi de leur annoncer autant le danger que l’aide qu’ils pourraient recevoir.

La femme reprit de sa voix monocorde.

Ils sont trois, trois terribles loups-garous dont un encore plus dangereux que les deux autres. Comme je l'ai déjà dit, chaque nuit ceux-ci se mettront en chasse et tueront un villageois afin de se nourrir mais aussi satisfaire leur besoin de cruauté. À vous de vous protéger au mieux et de faire attention aux personnes que vous côtoyez.
Cependant, certain d’entre vous ont aussi certain pouvoir. Il y a, et je le sens, parmi vous une sorcière, une voyante ainsi qu’un salvateur qui vous protégeront.

Cette journée sera la dernière paisible avant la nuit qui ne tardera guère à vous glacer les sangs.

Cette nuit le très haut verra venir à lui une victime. Demain les villageois restant devront désigner une personne à mettre au bucher. Pourquoi me demanderez-vous… Et bien c’est pour essayer de dénicher les loups se cachant derrière leur apparence humaine. Il vous faudra faire le bon choix sinon vous perdrez un des vôtres, ce qui serait fâcheux je ne vous le cache pas.

Maintenant vous pouvez rire, me prendre une folle ou autre, mais cette nuit vous tremblerez tous, j’en suis intimement convaincue.

Elle se rassit sur son siège, et se tut, les regardant tous un à un. Elle savait maintenant qui était qui et mentalement, elle leur souhaita bon courage et surtout bonne chance.
Qui des habitants ou des loups gagnerait la partie ? Nul ne le savait encore alors que tous se regardait déjà avec crainte et soupçon…

[hrp : j’ai fait mon post en partant du principe que tous les acteurs se trouvent dans la pièce, donc même ceux n’ayant pas encore posté peuvent avoir un des rôles, donc ne vous focalisez pas sur uniquement les personnes présentes.]

A mesure que la femme parlait il s'était rapproché de la table, lachant son ouvrage. Elle parlait de trois loups garous. Il avait déjà entendu des légendes qui disaient qu'ils ne sortaient que la nuit pour tuer leurs victimes mais le jeune homme n'avait jamais cru à toutes ces sornettes.

Sa curiosité fût éveillée quand elle parla de personnes étranges, et il regarda les personnes présentes. Il en connaissait une ou deux pour les avoir croisé au village quand il venait livrer sa farine, mais il ne connaissait pas les autres, comme cet homme qui était entré il y a peu, sans doute un noble vu ses vêtements et son allure.

Cette nuit le très haut verra venir à lui une victime. Demain les villageois restant devront désigner une personne à mettre au bucher. Pourquoi me demanderez-vous… Et bien c’est pour essayer de dénicher les loups se cachant derrière leur apparence humaine. Il vous faudra faire le bon choix sinon vous perdrez un des vôtres, ce qui serait fâcheux je ne vous le cache pas.

Il tourna la tête vers la femme... puis vers la fenêtre pensant à son petit âne… devait ils rester au village cette nuit au risque de se faire tuer si cette femme disait vrai ?

- des loups garous ? et vous croyez que je vais rester tranquillement dans ce village à attendre qu'ils viennent me bouffer ? j'ai pas trop envie de servir de repas à ces monstres que vous décrivez.

Il avait encore quelques heures à faire à l'auberge et il réalisa qu'il ne pourrait partir avant que la nuit soit bien avancée.

Ange Noir vit une petite fille ce faire quelque peut malmener par la taverniere puis vit qu'elle venait dans sa direction..

-Bonjour, qu'est ce qu'on vous sert?

Bonjour Mademoiselle, je voudrais une tisane s'il vous plait

Puis la demoiselle lui apporta une tisane, elle la remerci et tout en buvant sa tisane elle vit arriver des personnes une par une. Toujours assise au comptoir Ange Noir ecouter la dame parler, curieuse et toujours sur ces gardes, elle avait enttendus parler de cette affaire dans les villages qu'elle avait deja sejournée, pensant a cette rumeur elle ecouter toujours la femme parler, tout d'un coup elle se retourna sur les cris du paysan, elle voyait qu'il avait peur, peur de ce faire tuer, elle aussi avait peur mais de loin qu'elle ne montrerais sa peur, elle continua de boir tranquillement tendis qu'elle enttendis le paysan paniquer...

L'abbesse connaissait le bléïculteur, elle l'avait déjà reçu en confession: Montpezat n'était par pourvu de curé attitré et c'était souvent elle qui se chargeait de purifier les âmes

Aimelin a écrit:: Des loups garous ? et vous croyez que je vais rester tranquillement dans ce village à attendre qu'ils viennent me bouffer ? jJai pas trop envie de servir de repas à ces monstres que vous décrivez.

Et où veux-tu aller, Aimelin? Tu vis dans ce village, ou tes parents et tes ancêtres vivaient avant toi... Je ne pense pas que tu sois plus en sécurité sur les routes. Les Loups-Garous, s'ils existent, courent plus vite qu'un âne. Sans compter les brigands de grands chemins...
Allons donc à l'Eglise prier pour que le Seigneur nous accorde sa miséricorde et nous protège de ce fléau!

Le jeune homme regarda l'abbesse à qui il allait régulièrement se confesser. Enfin il allait se confesser… disons qu'il trouvait ce prétexte pour la voir, et bien sûr il fallait bien qu'il raconte ses péchés. Et aux regards plein de reproches qu'elle lui lançait à chaque fois, il voyait bien que ses écarts n'étaient pas tres bien vu par Aristote et la jeune femme avait énormément de travail pour lui purifier son âme mais il avait tout son temps et il revenait la voir régulièrement pour cela.

Et puis diable, elle n'était pas mal cette abbesse et il pensait que c'était bien dommage qu'elle ait choisi la voie de la purification plutôt que la voie du péché.
En la regardant il se demandait s'il devrait un jour lui parler de la Louise et de ses miches. Pas de sa faute à lui si elle en faisait et le tentait tout le temps avec.

- j'irai … il hésita… une fois de plus elle avait raison où irait il ? … s'ils courent plus vite qu'un âne .... forcément … il regarda par la fenêtre son baptistin qui buvait tranquillement à la fontaine, les oreilles en arrière comme s'il voulait écouter en curieux qu'il était… avec cet âne je ne risque pas de gagner même un escargot.

Il soupira en regardant l'abbesse… vous avez raison, peut être devrais je me confesser toute la nuit pour me présenter devant Aristote avec une âme aussi blanche que la farine qui sort de mon moulin.

Alazaïs a écrit:: Allons donc à l'Eglise prier pour que le Seigneur nous accorde sa miséricorde et nous protège de ce fléau!

Belphegore faillit s'étrangler en entendant l'Abbesse convier tout le monde d'aller à l'Eglise pour prier. Si c'était bien le dernier endroit où elle voulait aller,c'était bien là!! Se sentir enfermée entre 4 murs hostiles, où le mensonge et l'hypocrisie flottaient dans l'air comme un encens maudit...Non... Elle préférait encore se réfugier dans la forêt ou une grange!! Aristote l'avait abandonnée depuis longtemps, et la compagnie de brebis ou de hiboux lui était préférable!!

Néanmoins, elle n'osa pas montrer son aversion, car elle ne voulait pas avoir les grenouilles de bénitiers contre elle, en plus des Loups-Garous!!

La femme semblait écouter les uns et les autres et pourtant, elle était repartie dans son monde,
Son esprit était ailleurs. Les minutes et les heures s'étaient maintenant écoulées, la nuit ne tarderait plus à tomber. Il était grand temps que tout ce petit monde regagne au plus vite ses pénates.
Une chance que l'hiver raccourcissait les journées...

Sa voix retentit dans la pièce,

La nuit va tomber, si vous ne voulez pas servir de festin, je vous conseille de vous terrer chez vous ou encore à l'auberge.
Pour les esprits étriqués qui ne croient pas un traitre mot de ce que j'ai pu dire, vous aurez confirmation demain matin de ce que j'avance.

Elle resta là, sans toujours bouger.

Vous savez ou me trouver, je ne bougerai pas d'ici, et ce jusqu'à l'extinction soit des loups soit des villageois. Bonne chance pour cette nuit!

[mode nuit, frappez-vous, tuez-vous mais surtout ne vous faites pas mal^^]

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 27/07/2008

Lune blanche, ronde et parfaite comme la Mère Nourricière...

Levant son museau, il lança un long hurlement dans la nuit claire, appelant à lui ses frères et soeurs...

La chasse allait commencer...Cela faisait un mois qu'ils n'avaient pas mangé de la chair fraiche, et Greyarh sentait son coeur palpiter à l'idée de pouvoir lancer l'attaque...

Assis sur son postérieur, sa longue queue touffue enroulée sur ses pattes musclées, un léger filet de bave à la commissure de ses babines, les yeux scrutant les ténèbres, il attendait SA meute...

Nombre de messages : 33 Date d'inscription : 23/07/2008

La louve arriva, trottinant. Elle avait entendu le hurlement, évidement, mais prenait son temps, trainassant volontairement. Le vieux mâle avait fait plus que son temps, et il serait bon qu'un plus jeune, fort et surtout vigoureux le remplace enfin.

Elle se fit songeuse en regardant la lune à l'idée d'étreinte par un jeune mâle entreprenant. Et elle avait là ce vieux beau qui l'attendait comme si il était le chef.

Certes il l'était, mais tout de même. Il était hors de question que ces veilles dents prennent les chairs les plus tendre, de la vieille carne il lui faillit, si ce n'était de la bouilli.

Elle le vit enfin, et vu son air satisfait. Il devait se trouver beau à tous les coups. Il montra tout les signes de soumission pour ne pas le contrarier, sait on jamais. Elle ne lui en laisserait pas l'occasion de lui foutre une rouste avant qu'il crève.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 25/07/2008

Le chien s'était trouvé au mauvais endroit à la mauvaise heure, et avait eût la mauvaise idée de croiser la machoire de Boz. Ce qu'il en restait nourrirait les renards et autres bestioles.

Le loup leva le nez au hurlement qui raisonnait dans la campagne et abandonna sa proie pour courir d'un pas souple et rapide vers l'entrée du village rejoindre la meute.

Loup gris il se démarquait des autres par son féroce appétit à tuer. Progéniture d'un loup et d'une villageoise amoureux il y a des années et des années, sa folie meurtrière le poussait à tuer seul dans son coin une nuit sur deux. Mais cette fois ci allait il tuer ou suivre la meute ?

Il ralentit sa course quand il aperçut le chef assis. Toujours à vouloir avoir le dernier mot Greyarh. Son œil s'alluma davantage en voyant qui était déjà aupres de lui : Cara Ribas

Il s'avança vers ses deux compagnons remarquant au passage la bave qui coulait doucement de la gueule du chef, montrant son envie de tuer. Un grognement sourd en guise de bonjour et il se plaça del 'autre côté de Greyarh.

La nuit allait être chaude et animée tout ce qu'aimait Boz.

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 21/07/2008

S'agenouillant sur le plancher, la voyante verse dans une vieille jatte à demi fêlée le contenu d'une jarre, liquide noirâtre et pâteux, étonnement réfléchissant. Retenant une cascade de cheveux effilé contre son oreille, elle se penche sur le reflet abyssal.

Lire et interpréter. C'est là son pouvoir. Et si la voyante n'a pas le don emphatique d'une sorcière, qui aurait flairé le danger bien avant tout ce monde, la voyante elle, ne peut que venir constater la véracité des propos de l'étrange femme sans âge.

La masse noirâtre s'immobilise enfin, quand un reflet d'Outre Monde, lumineux et éblouissant, en fend le plan. La voyante se penche à nouveau, comme aspirée par cette vision. D'où venait ce reflet, cette lumière? À nouveau elle apparaît, plus distincte. La voyante se fige en constatant la forme d'un croc acéré qui l'ulcère.

La vérité apparaît clairement. La sibylle distingue trois formes blanches qui se meuvent à la surface de la jatte.

Des loups Garous. Il est temps maintenant de se souvenir. Sur quels villageois sa lecture va-t-elle se poursuivre? [...]

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 22/07/2008

Peu avant que la nuit ne tombe, l'oracle avait tenté de mettre en garde tout le village, mais la sorcière savait que cela était inutile : tant que les habitants de Montpezat n'auraient pas vu un corps déchiqueté par les Loups, ils n'y croiraient pas. Seul une poignée de villageois, dotés de pouvoirs spéciaux pouvaient encore sauver de disparition des cartes de France ce petit village du Gard.

Cette nuit, dans son atelier secret au fond d'une grotte, la sorcière préparait 2 mixtures : la première, ayant l'aspect de son composant principal, était destinée à tuer, malheureusement la sorcière n'avait jamais réussi à la rendre sélective; la seconde, phosphorescente, pouvaient protéger un vivant en faussant les perceptions des loup-garous et créer l'illusion d'un festin.

Pendant que le contenu de ses marmites bouillaient, la sorcière écoutait la progression des loups...

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 22/07/2008

Toute les journées Le Salvateur passe son temps a s'occuper de chose et d'autre en attendent patiement chaque nuit comme celle qui venais d'arriver pour pouvoir enfin sortire de chez lui. Allant et venant, de maisons aux chambres ce demandant qui allait il proteger ce soir, tout en ce baladant dans le village avec toute ça discretion il apperçus les loups-garous non loin de là où il ce trouver ce rassemblant un a un...

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 27/07/2008

Assis en hauteur, il voyait arriver les autres Loups: tout d'abord cette pimprenelle de Cara Ribas. Il l'avait prise sous sa protection quand elle avait débarqué dans la région, effrayée et morte de faim. Depuis, nourrie par ses soins, suivant pas à pas son ombre de chef, elle avait repris du poil de la bête:

"Belle pièce...." se dit-il en son for intérieur...."Dommage qu'elle n'ait rien dans le ciboulot, elle aurait pû faire une bonne meneuse..."

Mais il n'était pas dupe: au moindre faux pas de sa part, les autres Loups plus jeunes et plus forts n'hésiteraient pas à lui sauter à la gorge pour prendre sa place de chef de meute.

Pour l'instant, il était encore craint et respecté. Combien de temps cela durerait-il ,avant que sa déchéance et son abandon par la meute ne l'obligent à errer isolé?

Il regarda en grognant le second Loup arriver, un magnifique mâle aux muscles aiguisés et puissants. Sa beauté était seule surpassée par sa cruauté. Aux dernières chasses, il avait démontré un raffinement dans ses mises à mort.

Greyarg lança un nouveau hurlement, annonçant le début de la traque.

Descendant de son perchoir assez souplement, malgrè son âge, il s'élança vers le village.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 24/07/2008

La nuit noire et hostile est tombé sur le village. Alors que les loups rôdent dans les parages, Cupidon lui s'éveilla.
Il ouvrit ses ailes prit son carquois et ses flèches puis alla voir ses futurs âmes soeurs.
Sans un seul bruit, il survola les maisons passant devant quelques fenêtres.

Il trouva la fenêtre où dormait paisiblement la première de ces deux âmes. Il décocha sa flèche qui alla droit dans le cœur.
C’est comme cela que le coup de foudre commence, un grand coup dans le cœur.

Seulement deux battements d’ailes suffirent pour rejoindre la seconde.
Ses flèches si spéciales, lui ressemblaient, elles étaient légères et blanches comme ses ailes, rapides et précises.

Il banda son arc, visa et tira. Touché ! chuchotta t’il avec une certaine fierté.

A tire d’aile il repartit à sa chambre. Une bonne nuit de sommeil bien mérité l’attendait, maintenant la magie de l’amour allait opéré.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 25/07/2008

Bozz s'élance dans la trace du chef de meutte. Il a faim et n'a pas envie d'attendre encore des heures pour assouvir le petit creux qu'il sent dans son estomac.

Il rejoint Greyarh devant l'auberge et recommence à lui tourner autour, sensiblement excité par l'odeur de mort qui flotte autours d'eux.

Qui as tu choisi pour notre festin de cette nuit ?

Il lève sa gueule vers les fenêtres au dessus d'eux, imaginant déjà leur proie, sentant déjà le goût de la chair sous ses crocs.

j'ai faim Greyarh, grand faim cette nuit !

Nombre de messages : 21 Date d'inscription : 27/07/2008

Silencieusement, les Loups se déplacent jusqu'à l'entrée du village. Là, petit rictus de satisfaction: comme à leur habitude, les Hommes se sont enfermés dans l'auberge, se croyant sans doute plus forts à plusieurs, en sécurité dans cette batisse...Qui est un véritable gruyère à trous, leur facilitant le passage!!

Bozkutlar a écrit:: Qui as tu choisi pour notre festin de cette nuit ? [/b]

Le chef ne répond pas tout de suite: il hume l'air de la nuit, babines retroussées:

"Hummm, une petite grenouille de bénitier, çà vous dirait?"

D'un bond souple, il saute sur le toit qui est assez bas sur le flanc de la colline. Ses griffes accrochent les tuiles, il avance lentement jusqu'à une lucarne dont le parchemin huileux qui la ferme est déchiré: que ces Humains sont donc imprudents!!

La meute rentre sans bruit dans la soupente, descend les escaliers sans faire craquer une seule latte, et passe en revue chaque porte certainement verrouillée où se terre ces imbéciles d'Hommes.

Citation :: j'ai faim Greyarh, grand faim cette nuit !

Greyarh grogne:

"Moi aussi j'ai faim...Voyons si une âme soit disant pure et sans péché est tendre à souhait...."

Jetant un coup d'oeil à Cara:

"A toi l'honneur...Montre-nous ce que tu sais faire!!"

Le vieux chef a décidé de laisser la jeune Louve de prendre le premier morceaux...Un cadeau qu'il ne réitèrera pas tous les soirs!!

» Chapitre II - Le retour des Garous...
» Chapitre V : UNE NOUVELLE LUNE
» Chapitre IV : La lune rousse rougit...