Une sanglante bataille !

ooooooooh, un nouveau village !

Je m'y installerais bien quelque temps, moi...

Wargirl arrive suivit de ses loups après des jours de marche. Elle observe ce village désert avec soulagement.

Elle arrive sur la place et aperçoit une fontaine où elle se penche pour boire avant que ses loups ne s'abreuvent.

Elle aperçoit la silhouette d'une femme s'éloignant et observe les autres rues vides.

Allez, venez mes amis... On va se trouver une batisse pour y passer la nuit, dormir sur une paillasse me changera...

D'un pas sur, elle commence à chercher une maison leur convenant et y entre.

A nouveau village, nouvelle vie. Soizic se sentait prête à repartir sur de bonnes bases maintenant qu'elle avait expié tous ses pêchés. Elle avait parlé à Aristote maintes fois, elle s'était confessée sans aucune retenue, elle était donc dorénavant lavée de tout le mal déjà commis.

Son ancien village l'avait rejeté, une fois de plus... Les a priori des gens font parfois plus de mal qu'une punition sévèrement infligée. Mais qu'importe pour la dame qui arrivait à Espaviote, aujourd'hui, elle se sentait pure enfin, et elle était bien décidée à se séparer définitivement de son passé.

Espaviote. Petit village aux abords accueillants. A l'intérieur, des gens. En les voyant déambuler ainsi, Soizic fut prise d'une douleur au ventre. L'angoisse. Allaient-ils la soupçonner eux aussi en la voyant ? Allaient-ils la juger directement ?

Elle resta piquée en plein milieu de la place, plongée dans ses craintes ancestrales...

En quittant Montpezat, la Baile laissa ses pas la guider, peu importe où mais ailleurs, mais loin...
La jeune fille était ainsi faite que, à mesure qu'les heures et les jours passaient, qu'les paysages changeaient au fil de ses pas, elle oubliait... Elle se laissait imprégner par l'air frais, sensation de liberté qu'elle respirait à fond, et qui, symboliquement, nettoyait son esprit...

Elle arriva ainsi, longtemps après, d'vant une pancarte en bois vieilli.
Espaviote, lut-elle avec un sourire.
Nom si dépaysant qu'elle décida d's'y arrêter, p'tetre pour la nuit, p'tetre pour plus longtemps, si elle arrivait à y construire sa vie...
Elle déambula pendant des heures sans y rencontrer âme qui vive, pour s'arrêter finalement là où elle s'arrêtait toujours, sur la place du village, toute petite place où elle eut vite fait de r'marquer un arbre, sous lequel elle s'assit.

Elle avait bien le temps d'aller à la rencontre des habitants.. Pour le moment, un vrai repos s'imposait...

"A la cour du palais, lundi mardi jour de mai,
à la cour du palais..
y avait une servante, y avait une servante ..

Elle a tant d'amoureux, elle a tant d'amoureux
qu'elle ne sait lequel prendre
qu'elle ne sait lequel prendre ... "

- ben moi je sais pas non plus laquelle prendre...

Une jambe passée tranquillement sur le pommeau de la selle, les rênes dans une main, le jeune homme chantonnait, un brin d'herbe entre les dents, les yeux perdus devant faisant confiance à son fidèle étalon pour trouver le chemin.

- mon Radussol je te fais confiance pour la route je me sens un peu las moi.

Il soupira en repensant à tous ces jours passés et se dit qu'il fallait laisser le passé derriere, c'était sa place.

Il regarda autour de lui et respira un grand coup quand il aperçut quelques maisons. Voila un endroit où il pourrait passer la nuit ou quelques jours selon les activités qu'il trouverait à faire et en particulier un travail pour renflouer sa bourse légèrement vidée.

Il avisa un panneau de bois et s'en approcha, arrêtant sa monture

- Espaviote ... le nom sent la garrigue et le thym tu ne trouves pas Radus' ?

Il donna un léger coup de talon à son ami ne voulant trop le brusquer apres toute l'herbe qu'il avait avalé à leur arrêt de la mi journée et c'est tranquillement qu'ils arrivèrent sur la place où tronait une petite fontaine. Il mit pieds à terre lestement et remarqua une jeune femme qui avait l'air un peu perdue et la salua d'un signe de tête.

- bonjour Dame je me permet de faire boire mon ami car apres il refuse d'avancer.

Il mena sa monture à la fontaine et lui tapota l'encolure en lui murmurant.

- voila et y'a pas trop de cailloux en plus alors ne râles pas s'il te plait... tiens toi bien devant les dames promis ?

Apres s'être lui aussi désaltéré il s'assit à côté. Il lui fallait trouver un endroit pour dormir et l'auberge qu'il voyait sur la place ferait sans doute l'affaire pour quelques nuits.

Il avait l'esprit tourmenté... Cela faisait plusieurs jours à présent qu'il errait dans la région.

Une contrée aride, plus sèche, bien plus sèche que nulle part ailleurs, dans tout le Royaume.

Mais il savait qu'il trouverait là bas des plantes médicinales, aussi il s'y dirigeait avec détermination.

Une
nuit qu'il couchait dans une grotte, il vit la lune s'arrondir. Demain
peut être serait elle ronde ? Cela voulait dire que dès cette nuit, les
lycans pouvaient apparaitre...

Des loups garous. Le vieux frissonna, enroulé dans sa cape qi se faisait vieille, elle aussi.

Il passa ses doigts noueux dans les cheveux et s'endormit.
Un observateur aurait pu voir les convulsions qui prenaient Migéon au ventre.
Ses paupières étaient prises de soubresauts, les jambes et les mains tremblaient.

Malgré le froid sec et mordant de ce début d'hiver, il commença à transpirer tant que sa chemise fut mouillée.

Citation :: Deux loups....Mais l'un est terrible. Il grogne. C'est un loup blanc, effroyable, le plus terrible de tous...

Si son compagnon meurt avant lui, il transforme un autre villageois en loup, pour se venger...

Sa gueule entrouverte laisse couler la même bave que celle de The Wolf, son fidèle compagnon...

La respiration de Migéon, après s'être faite saccadée, redevient plus
calme, et il semblerait presque qu'il retrouve un peu de sa sérénité...
Son rêve continue...

Citation :: Cupidon, le bel enfant naïf est là, prêt à transpercer le coeur de deux êtres purs...Ou pas...
Un être qui lit dans l'esprit de certains, la nuit...Oui, la voyante est là, rassurante..

Mais que ?

Qui es tu ? L'ange gardien ? Tu me donnera sle nom de la personne pour qui
tu serais prêt à te sacrifier ? Et tu mourrais à sa place, après avoir
tué quelqu'un d'autre ?

Des tressaillements animaient le corps de Migéon.

Beaucoup plus tard, au matin, il se réveilla. Le visage inquiet, les yeux embués, la peau comme fanée.

Il avait comprit que ce rêve annoncait encore une terrible bataille, dans un petit village situé non loin, sur les côteaux.

Il
se leva en soupirant, ses vieux os craquèrent, et se dirigea, d'aidant
de son bâton de marche, vers le village de son cauchemar...

Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. La fillette sourit à cette idée en s’arrêtant devant une rangée de vignes. En réalité, elle n’en sait rien. Le pourquoi de sa présence ici, et le pourquoi de sa totale amnésie depuis les mois derniers reste un total mystère. Hildegarde sait seulement qu’elle a neuf ans.

Se penchant sur une grappe de raisins mûres, elle en cueille une partie et goûte au fruit juteux. Un délice. Ses yeux chatoyants parcourent la plaine sillonnée de vignes. C’est une étendue vallonnée qui, à cet instant précis et grâce aux jeux de lumière du soleil qui décline, ressemble à s’y méprendre à un tableau. Oui, un tableau que la main savante d’un peintre tourmenté aurait esquissé avec génie.

L’odeur agréable des vignes ravit l’odorat de la fillette. Mais bientôt, voilà qu’elle ne sourit plus. Une autre odeur s’est mêlée à la nature. Une odeur de fauve, qui sert inexplicablement la gorge d’Hildegarde. Frissonnante, elle ressert son chandail sur ses frêles épaules, et commence à galoper dans le long couloir de plantations où elle se trouve. Ses jambes, encore un peu courtes, la rapprochent d’Espaviote.

L’auberge du village la voit entrer en son sein. La jeune fille regarde avec timidité les inconnus présents.
-Bonjour. Je voudrais un lait chaud. Et puis, je voudrais bien une chambre…Si vous avez. Mais j’ai pas beaucoup de sous.

Gwen se réveilla. Elle en était ainsi depuis la nuit des temps. Les sages disent que les déesses dorment, et qu'elles rêvent des mondes merveilleux. Que ces mondes merveilleux sont peuplées de multitudes d'espèces, vivant ainsi les rêves des déesses, jusqu'à la fin des temps, jusqu'au grand réveil. Ce jour maudit où tous les mondes disparaîtront comme si ils n'avaient jamais existé. A quoi bon, alors ?

Les yeux embrumés, Gwen quittait le gris-rêve, ce moment où tout est flou, où la réalité prend le pas sur l'activité onirique intense de la nuit. C'est comme une renaissance. Elle a rêvé sa vie précédente, ses combats et ses victoires, et bien sûr, elle a rêvé sa mort, dévorée par un monstre. Puis elle s'est réveillée, dans une autre vie, ou la même, qui sait...

Des odeurs fortes de garrigue assaillent son nez, un vent chaud lui caresse le visage, puis la lumière dorée du soleil perce ses paupières entrouvertes. Gwen s'étire comme une chatte, puis se lève, regardant autour d'elle. Elle ramasse ses affaires éparpillées ça et là, puis marche en direction de ce village en contrebas.

Espaviote. C'est son nom. Gwen le sait déjà, d'instinct. Elle s'apprête à affronter l'épreuve suivante, celle de sa vie...

Perdue, ayant chevauchée une grande partie de la journée à travers la garrigue et ses odeurs douces et subtils, changeant avec le vent, Ysa arrivait enfin en vue d'un petit village. Le paysage était magnifique des vignes à perte de vue, des pins, des cyprès ... et ce petit village planté au milieu.

Faisant avancer sa monture lentement afin de profiter de chaque point de vue, elle entra dans Espaviote. C'était bien calme, aucun enfant jouant dans les rues, volets fermés... Ysa se sentait mal, oppressée, épiée ... mais elle n'avait pas le choix, sa jument devait se reposer et elle n'aimait pas voyager de nuit.

La première personne qu'elle aperçut était assise sous un arbre, au milieu de ce qui semblait être la place du village. La jeune femme semblait perdue dans ses pensées mais par politesse, Ysa lui fit un petit signe de tête.

Non loin de là, un cheval s'abreuvait dans la fontaine, et celui qui devait être son propriétaire était assis juste à côté à même le sol. Ysa hésita puis se dit qu'après tout elle ne craignait rien, cet homme avait l'air paisible, elle laissa donc sa jument profiter de l'eau de la fontaine et salua l'homme assis.

Bonjour Messire, ça ne vous dérange pas si je laisse ma jument à côté de votre monture ?

En posant sa question, elle remarqua une petite auberge derrière la fontaine. Au moins elle aurait un toit cette nuit, elle était rassurée et pouvait commencer à se détendre un peu.

L'ambiance de ce village était étrange. Personne ou peu de villageois dehors comme si tout le monde cherchait à fuir.
Il repensa à son dernier village. Est-ce que tout allait à nouveau recommencer.
Une voix agréable le tira de ses pensées et il leva les yeux vers la jeune femme qui s'adressait à lui. Tout à ses pensées il ne l'avait même pas vu arriver. Il se leva et épousseta ses braies en lui répondant :

- bonjour Dame... Il regarda la jument qui tenait compagnie à Altaïr en s'abreuvant à ses côtés… mais non bien au contraire cela lui fera un peu de compagnie.

La jeune femme était une voyageuse et avait l'air bien lasse ou préoccupée. Il jeta un regard à la jeune femme silencieuse assise non loin d'eux et regarda l'auberge derriere lui.

- j'allais voir s'il y a des chambres de libre à l'auberge … voulez vous venir vous désaltérer mesdames ? le village a l'air tellement calme.

Mutisme des habitants oblige, Hildegarde ne fait pas la moindre connaissance en cette auberge dépeuplée. Pourtant, lorsque la porte s’ouvre, elle essuie ses petites moustaches de crème de lait et s’approche des nouveaux arrivants. Un homme et une femme. La fillette leur offre un petit sourire en attirant leur attention.

-Bonsoir… Je m’appelle Hildegarde.…Vous avez un écu, pour moi ?

Gênée par sa propre audace, elle rougit violemment face aux inconnus et baisse les yeux sur ses chausses.

Comme d'habitude, le sommeil la surprit alors qu'elle était perdue dans ses pensées... Quand elle se réveilla, elle vit immédiatement qu'elle n'était plus seule sur la place du village. Un homme et une femme discutaient un peu plus loin, flanqués de leur monture. Elle se demanda un instant si c'était un couple, puis se désintéressa de la question, car elle commençait fortement à ressentir faim et soif, et se demandait s'il n'y avait pas une auberge dans le coin.

Elle se releva péniblement, un début de vertige s'étant emparée d'elle. Elle se dirigea doucement vers le couple, mais avant meme qu'elle eut le temps de les saluer, elle remarqua la bâtisse derrière eux. C'était bien une auberge, elle allait enfin pouvoir se reposer et assouvir ces deux besoins vitaux! Elle se tourna, souriante, vers ses voisins et leur lança un Bonjour qu'elle voulut engageant.
Et sans plus se poser de questions, elle leur emboîta le pas quand ils marchèrent vers l'auberge.

[Pres de la fontaine... puis dans l'auberge]

Aime répondit au bonjour de la jeune femme qui venait de les saluer et se dirigea avec les personnes présentes vers l'auberge.

Il ouvrit la porte et les laissa entrer avant d'entrer à son tour.
L'auberge était silencieuse, comme la place. Décidément ce village allait encore lui réserver des surprises et sans doute pas forcément agréables.

-Bonsoir… Je m’appelle Hildegarde.…Vous avez un écu, pour moi ?

Le jeune homme se tourna vers la petite voix qui les interpelait et ne put s'empêcher de sourire en voyant une petite fille les regarder avec curiosité, les restes d'une petite moustache de lait encore visibles au coin de sa bouche. Voilà qui égaierait un peu ce village, les enfants sont toujours des êtres qui font oublier les soucis.

Il sortit de la doublure de sa ceinture une pièce d'un écu et la lui tendit en s'inclinant.

- bonsoir jeune damoizelle… moi c'est Aimelin…

Il regarda autour de lui et se demanda si ses parents étaient dans le coin… il ne semblait pas prudent pour une fillette d'être seule ici.

Il se dirigea vers le comptoir et commanda à boire pour les jeunes femmes qui l'avaient suivi, et regardant la fillette commanda un verre de lait. Il n'aimait pas boire seul et de la compagnie était agréable apres ces jours de chevauchée. Il prit le verre de lait qu'il posa sur la table derrière lui et se pencha vers Hildegarde.

- je suis sûr que tu aimes le lait … mon petit doigt me le dit

Dans le silence des ténèbres, j’ouvrai les yeux, quelques échos parvenant à mes oreilles, comme d’effroyables râlent. Un cliquetis, des bruits de sabots, un pas de course et quelques paroles échangées semblaient se transformer en cauchemar de là où j’étai.

-« Pourquoi y’a-t-il autant de bruit ? » Me dis-je à moi-même.

D’un geste vif, j’enlevai la couverture de Lin qui était sur moi, me levai de ma paillasse et me dirigeai dans l’obscurité de ma chambre, vers la petite lucarne aux volets fermés.
Il y avait fort longtemps que je ne l’avais ouverte, dépoussiérant les toiles d’araignée qui empêchaient ma main d’avancer. Une fois celle-ci déverrouillée, je l’ouvrai, me cachant les yeux des rayons du soleil.

Dehors, le village semblait avoir repris un zeste d’animation, je vis, non loin de la fontaine, un jeune couple discuter. Une petite fille, à l’air fragile s’approchait d’eux, quémandant une pièce. Je regardai perplexe le couple, en me demandant s’ils étaient véritablement amoureux, en mon fort intérieur je souriais.

D’un nouveau geste vif, je claquai la lucarne et retournai au chaud dans les pièces inférieurs, près des braises de la cheminé encore tiède. Je m’assis dans mon fauteuil, saisis le pommeau de ma lourde épée et attendais, là, pourquoi, pour rien, dans le noir, j’attendais toujours…

-« Ils n’ont pas finit de troubler la tranquillité de ce lieu ?! » M’exclamai-je en frappant le sol avec ma lame.

Je me levai, et sorti après un brin de toilette, les cheveux à demi ébouriffés. Le lourd bruit des chaines brisé de mes mains raisonna lorsque que je tournais le mécanisme solide qui empêchait les intrus d’entrer, J’ouvrai la porte…
Une fois sur le seuil de celle-ci, je posai mon épée sur mon épaule, et m’exclamai au petit groupe :

-« Pourquoi troubler le calme de ce village ? »

Je savais que réaction n’allait pas se faire tarder à arriver. Je souris.

Après des heures de marche dans la garrigue froide de l'automne, Migéon arriva arriva enfin aux portes du petit village qu'il avait vu en rêves....

Devaient se trouver une dizaine d'habitants. parmi eux, deux qui se transformeraient, ma nuit venue, en loup garou. Mais si le premier est commun, l'autre bien plus dangereux. Car si les villageois arrivaient, dans leur lucidité, à tuer son compagnon, alors Greyarh aurait la possibilité, à son tour, de mordre non mortellement l'un des villageois, et ainsi, le faire se transformer en créature, afin de remplacer le premier mort...

Et parmi les villageois restants, un serait un Ange gardien, se sacrifiant pour protéger celui ou celle à qui il aura juré fidélité, une voyante, Un serait l'Amour incarné, qui choisira deux amants...

Migéon soupira, et hâta le pas vers l'auberge, où il espérait voir du monde.
Et en effet, à son arrivée, un homme singulier, portant épée, tonnait dans la pièce.

Comme un fou, le regard presque dans le vague, allant de l'un à l'autre sans pouvoir se fixer, Migéon cria :

Partez ! Fuyez !

Mais il savait que cela n'étais pas possible.

Il reprit un peu plus calmement :

La nuit tombe, mais amis. Rentrez chez vous, vite, ou trouvez vous une demeure pour vous barricader.

Clouez des planches aux fenêtres !

Ils sont là !

Les Loups garous sont ici !!

Son ton, au fur et à mesure qu'il parlait, montait dans les aigus. Sa dernière expérience des loups l'avait anéanti, même si malgré tout, deux survivants avaient pu continuer à vivre.

Mais dans quelles souffrances ? La perte d'êtres chers, le poids de l'erreur sur leurs épaule, d'avoir condamnés des âmes innocentes au bûcher...
Et la peur au ventre chaque nuit...

[hrp]La nuit tmbe, merci de m'envoyer avant samedi soir dernier délai :
La voyante : Le nom de la personne à sonder,
Cupidon : Le nom des amoureux,
L'ange gardien : La personne à protéger.
Les loups : Votre vicitme

Vous pouvez poster avec vos villageois que vous trouvez une chambre, et avec vos pnj de nuit ensuite.

Je n'hésiterais pas à supprimer un villageois absent (j'attend encore capulotte et aventurine)[hrp]

Aime tourna la tête quand un homme entra, épée sur l'épaule, demandant pourquoi troubler la paix de ce village.
Il regarda autour de lui, se disant que la paix du village pourrait être troublée autrement que par quelques personnes discutant dans une auberge.

Il sourit et ne prêta plus attention à lui, un vieillard entrant comme un fou dans l'auberge criant aux loups garous.
Tout allait il recommencer une fois de plus... une fois de plus il allait devoir falloir lutter contre eux et perdre des innocents.

Son regard fit le tour des personnes présentes et s'arrêta sur la fillette.

Il posa sa main sur la paume de son épée courte qui ne le quittait jamais depuis ce fameux jour de janvier... il s'en servirait s'il devait défendre sa vie.

Il but une gorgée de sa chope et demanda une chambre à l'aubergiste qui lui remit une clé.
Le temps de finir sa chope et il irait essayer de trouver le sommeil en guettant le moindre bruit.

J’observais le nouvel arrivant, ce vieillard, qui débitait des paroles étranges à pleine vitesse.
Des loups-garous Ce pourrait-il que cela ne soit pas encore terminé ? Je me retournai vers la porte :

-« Visiblement, ce village n’est plus ce qu’il était… »

Vindicatif, j’haussai les épaules tout en regardant les différentes personnes ici présentes :

-« Que vos nuits soient douces… Dans ce cas… Parlez autant que vous le voulez, puisque nous risquons de mourir… »

Je ricanai, non pas sadiquement, mais d’ironie. J’adorai ce genre de situation et lorsque je fus sorti de la taverne, je ne doutai point que mon rire y raisonne encore.

Tranquillement, je retournai chez moi, et me rebarricadai de nouveau. Dans un soupir je me laissai tomber dans mon fauteuil près du feu :

-« Faut-il que tout recommence encore… »

Puis je veillai là, en espérant ne pas trouver le sommeil au cas où.

Wargirl se lève après une bonne nuit de repos dans la chaumière vide qu'elle a trouvé pour elle et ses loups. Après avoir fait sa toilette, elle s'habille et sort dans le village pour le visiter...

Il a l'air plus animé qu'hier... Ca devrait reprendre vie enfin...

Elle entend du bruit dans l'auberge et s'y dirige d'un pas calme et confiant.

Bonjour tout le monde... J'espère que vous allez bien...

Elle sent de nouveau ce climat lourd et regarde tout le monde avant d'aller s'installer dans un coin en caressant ses loups en silence.

Hildegarde remercie le voyageur pour sa clémence. Cela lui permettra de dormir dans l'auberge une nuit, peut-être plus. Tout en buvant son lait, l'enfant regarde les personnes présentes. Puis, farouche, elle abandonne là sa tasse vide et grimpe les marches qui mènent à l'étage.

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 24/07/2008

L’esprit de Cupidon est là. Le mythe a reprit vie. La légende s’est emparée d’Espaviote et les Dons ont élu domicile dans l’âme de certains villageois, pour le meilleur ou pour le pire.

Il ne s’est pas encore manifesté, il est caché sous une robe de bure grisâtre qui se mêle au décor. Mais sous son capuchon, on peut y voir un sourire aussi angélique que malin. L’être a trouvé sa cible et se déplace si lentement dans le flux des villageois amorphes qu’on pourrait le prendre pour un simple badaud.

La cible est là. Il se dirige droit vers elle en évitant les obstacles tandis qu’on pourrait presque l’entendre chantonner un air sans paroles. Venant de nul part, un fin stylet de nacre apparaît dans sa paume et vient entailler faiblement l’aine de sa victime en la bousculant.

-Pardonnez-moi…, dit-il en s’écartant, d’une voix éteinte.

Une de touchée, qui sentira bientôt les effets de la passion sentimentale infligée par Cupidon. L’être angélique continue sa marche car l’autre n’est pas loin. Cet autre qui souffrira autant que souffrira sa précédente victime. Son forfait accompli, il disparaît à l’angle d’un mur et observe les résultats de son entreprise divine.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 22/07/2008

En silence, l'amoureux cherche du regard sa belle et ne la trouve pas... Le temps est si long loin d'elle; dans un soupir, elle regarde la nuit tombée et sort de la taverne retrouver la chaumière abandonnée qui l'abrite la nuit.

En refermant la porte doucement, l'amoureux prépare l'arrivée de l'élue de son coeur... Dans un moment, l'amour sera là en sécurité sous son regard et sa protection.

Le coeur de l'amoureux pour la vie de sa belle....

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 27/07/2008

Il s'est éveillé alors que le tumulte doux des conversations emplit l'espace qui l'entoure. Il lui faut choisir celui ou celle sur qui il vieillera et pour lequel ou laquelle il sera prêt à se sacrifier si la mort doit le frapper.

Il passe doucement entre les villageois, frôle une petite fille, passe devant les yeux d'une jeune femme un peu rêveuse, pose son souffle un instant sur l'épaule d'un jeune homme tout aussi rêveur, avant de continuer à virevolter au milieu d'eux, semblable à un souffle qui passerait et ne laisserait voler que quelques plumes qui s'éloigneraient dans le ciel.

Choisir celui, celle, mais choisir. Il savait ; son choix était fait.

Il s'avançe et dans un souffle, l'enveloppe de sa présence.

je te protègerai où que tu sois et je mourrai pour toi s'il le faut.

Un dernier regard au groupe et il repart dans son nid se mettre à l'abri.

Près de la fontaine …

- bonjour Dame... mais non bien au contraire cela lui fera un peu de compagnie.

Ysa esquissa un petit sourire en guise de réponse. Il lui semblait connaître ce jeune homme, mais sa mémoire lui jouant parfois des tours, il lui était impossible de remettre un nom sur ce visage. Plus tard peut être.

- j'allais voir s'il y a des chambres de libre à l'auberge … voulez vous venir vous désaltérer mesdames ? le village a l'air tellement calme.

- Avec plaisir messire, je vous suis.

La jeune femme assoupie sous l’arbre, vint les rejoindre, ponctuant sa venue d’un Bonjour qui se voulait enjoué malgré le fait qu’elle paraissait encore légèrement endormie.

Dans l'auberge ...

Ysa lui répondit donc d'un bonjour chaleureux avant de se diriger vers l’auberge. En entrant, une petite voix les accueillit. Il était surprenant de trouver une fillette dans une auberge quasi déserte. Petit coup d’œil circulaire … mais personne ne s’intéressait à Hildegarde, avait-elle au moins des parents ?

S’approchant de la petite, Ysa lui sourit. Bonsoir jeune damoiselle ! Je me nomme, Ysa. Ravie de faire ta connaissance.

Aimelin, c’est ainsi qu’il s’était nommé devant la petite fille, lui offrit une chope qu’elle accepta bien volontiers. Elle but sa première gorgée doucement, profitant de la fraicheur de la bière descendant dans son corps car cela faisait un moment qu’elle n’avait bu autre chose que de l’eau. Le reste de la boisson, fut quant à lui, bu beaucoup plus rapidement. A peine sa chope finit, sans même avoir eu le temps de faire connaissance avec les personnes l’entourant. Un homme entra brusquement :

-« Pourquoi troubler le calme de ce village ? »

Eberluée, ne comprenant pas le pourquoi de cette intervention, Ysa ne prêta pas attention à cet homme armé d’une épée. Son voisin, Aimelin ne bougeant pas non plus, Ysa retourna à sa rêverie … Charmant village pour une nouvelle vie, elle s’imaginait déjà se promenant à travers la garrigue, les vignes …

Un autre fou … plus vieux cette fois-ci, la sortit de ses pensées.

Partez ! Fuyez !

Partir ?? Pourquoi donc partir d’un village aussi charmant … Que se passait-il donc dans ce village pour que deux personnes coup sur coup surgissent ainsi ? Ysa eut très rapidement sa réponse.

Ils sont là !

Les Loups garous sont ici !!

Des … des … loups …. Garous … Ysa resta bouche bée. Elle avait ouïe dire de rumeurs concernant des hommes se transformant à la nuit tombée en monstre sanguinaire. Mais elle n’y avait jamais réellement prêté attention. Un loup sans aucun doute s’étant approché trop près d’un village avait pu attaquer quelqu’un durant la nuit. Des rumeurs … rien de plus, et ce vieil homme ne devait sans doute plus avoir toute sa tête …

Elle retrouva son calme mais l’ambiance était à présent lourde de non-dit, d’yeux interrogateurs ou apeurés … Préférant ne pas y prêter attention, Ysa salua la jeune femme qui venait d’entrer avec des … des loups.

Bonjour rapide ... puis elle demanda une chambre ainsi qu’une nouvelle chope.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 22/07/2008

Elle sait qu'il est là et qu'il l'attend. Il est l'heure de le rejoindre loin des regards indiscrets. Elle se prépare et va le retrouver.

Son coeur guide ses pas à travers la ville, ruelles après ruelles. Il se met à battre plus vite, c'est là, elle le sent. Elle pousse la porte et entre sans un bruit.

Il est là, il l'attend. Avec lui elle ne craint rien ni personne.

Ils étaient entrés tous les trois dans l'auberge, mais contrairement à ses compagnons de l'instant qui avaient très vite entamé la discussion avec une gamine déjà présente, la baile s'était dirigée vers une table plutôt isolée, s'y était assise et avait posée sa tête encore fatiguée entre ses bras.
Elle resta quelques minutes ainsi, le temps de reprendre complètement ses esprits. Elle avait faim et soif mais se demandait si le tavernier allait v'nir vers elle ou si c'était bien à elle à se déplacer pour commander...

Elle en était là dans ses réflexions quand un drôle de bonhomme, mais drôle n'était pas le bon mot..., fit irruption dans la pièce en brandissant une arme. Comme il ne s'approchait pas d'elle, Rebaile ne fit pas un geste mais garda ses yeux sur lui. Cependant, quand la porte s'ouvrit une seconde fois, laissant entrer un vieillard qu'elle reconnut immédiatement, la jeune femme se leva d'un bond! Les souvenirs qu'elle croyait endormis explosaient d'un coup dans sa tête. Des hurlements bestiaux et inhumains se mêlaient à des cris de souffrance d'innocents qu'on brûlait... Son esprit n'était plus qu'un volcan et elle murmurait sans arrêt:

Pas lui, non pas lui...Pas ici, pas maintenant...pitié...

Et quand le vieillard répéta les paroles de malheur déjà entendus, elle fut saisie de frissons et de tremblements.. Pourquoi? Pourquoi encore?

Rentrer chez nous? répéta-t-elle à mi-vois après lui. Mais c'est où chez moi, ici?...

Elle secoua la tête et se rassit, faim et soif ayant momentanément disparu...

» Sanglante lune fertile