L’automne n’était ce pas la philosophie d’une vie ?
Pour Nalima là était tout le sens.
Des arbres dotés de feuilles de couleurs faisant d’une foret un endroit merveilleux, vivantes feuilles, qui doucement prennent leurs envols, se détachant au fil des jours, pour laisser place a un arbre vide, seul, solitaire.
Un moment de couleurs et de gaieté puis arrive le moment du morose et du désespoir.
La nature apporte les réponses sur une vie.
Au départ, elle était heureuse, attachée à ses racines, rayonnante comme ces feuilles rouges, jaunes ou marrons… Puis comme elles, l’envol avait eu lieu, Nalima avait pris la route, et tout comme ces arbres, elle vivait à présent dans une profonde solitude.
Le printemps ne pointait pas son nez, aucun fleurissement, aucune raison de connaître à nouveau le bonheur.
La était tout le rapport de la nature avec sa propre vie.
Il est difficile de croiser Nalima dans un village, discrète, elle passe souvent inaperçue et c’est d’ailleurs ce qui la rassure. Elle n’y passe que pour y prendre son du, de manière bonne ou mauvaise, à savoir qu’elle n’hésite pas à voler.
Un passé qui est un mélange de bien et de mal, tout comme son présent à vrai dire.
Mais Nalima est une femme mystérieuse et isolé.
Comment savoir qui elle est vraiment ?