Laidzep marchait d'un pas rapide le long du sentier qui menait au village. Sa soutane de moine lui tenait chaud. Cernait de part et d'autre par la forêt, il ne distinguait qu'à demi les sous bois éclairés par la pleine lune.
Les lueurs se rapprochaient doucement et au détour du chemin il aperçut le hameau perché entre ciel et terre sur la colline solitaire. Une rivière lumineuse serpentait le long du chemin d'accés. Le balancement de sa torche d'une régularité hypnotique, l'entrainait toujours plus avant et lorsqu'il fut assez prés il distinguat l'origine de la source lumineuse.
Le long de la dernière montée vers le village on avait disposé de nombreux lampadaires, fait peu courant, le pétrole étant une denrée rare. Mais que craignait-on dans ce village?
Il passa la porte et remarqua non sans surprise un attroupement sur la grand place. Heure bien tardive pour ce genre de manifestation. Il s'approchat discrètement.
Les quelques hommes encore présent discutés visiblement d'un sujet plus que sérieux. On parlait à demi mot, on suggérait plus qu'on affirmait et Laidzep ne put démêlé grand chose de cette étrange conversation. On parlait bien d'un mal étrange mais les villageois se montraient peu locaces.
Un homme finit par le remarquer et il lui conseilla de se rendre à l'église demandait asile pour la nuit et de déguerpir au plus vite dés le lendemain.
Laidzep résolu à rester quelque jour ici pour découvrir le village, ne put relever les paroles de l'étranger car celui-ci fit demi-tour et disparu dans le pénombre d'une ruelle. Les hommes commencaient à se disperser et Laidzep, trop fatigué, n'eut pas le courage d'en arrêter un pour l'interroger. Il se rendit au dispensaire pour demander asile. Un viel homme vint lui ouvrir et aprés une sommaire présentation laisse entrer Laidzep.
On lui montra sa chambre. Il s'allongea sur son lit et se perdit dans ses pensées.